Nicolas Lunven sera co-skipper de Jean-René Guilloux

Vainqueur de la Solitaire Urgo le Figaro 2017, navigateur de l’équipage « Turn The Tide on Plastic » sur la Volvo Ocean Race*, Nicolas Lunven sera co-skipper de Jean-René Guilloux en pogo3 sur la Plastimo Lorient Mini 6.50, le 6 avril prochain, un « équipier » hors pair sur un format de course qu’il affectionne tout particulièrement. Le talentueux marin nous livre son regard sur la classe Mini et sur la Plastimo Lorient Mini 6.50.

Naviguer en course en Mini, ce sera une première pour moi, j’ai eu l’occasion de naviguer en entraînement en Pogo 3, mais seulement pour tester le bateau avec Jean–René Guilloux que j’accompagnerai sur la course.

La Classe Mini est hyper dynamique et très active. En proto, les bateaux sont techniquement très intéressants dans leur développement. Les bateaux de série ont aussi énormément évolué ces dernières années avec des configurations assez proches, ce qui augmente et homogénéise le niveau. Globalement j’ai l’impression que les coureurs se professionnalisent grâce notamment à tout ce qui se met en place, par exemple à Lorient. La Classe Mini est également une des plus denses en termes de circuit. Les marins naviguent beaucoup et acquièrent une précieuse expérience.
Cela se répercute directement en Figaro : Avant, les transitions entre Mini et Figaro étaient plus difficiles pour les coureurs. Ce n’est plus le cas aujourd’hui : on l’a vu l’an passé avec les excellents résultats Julien Pulvé et Tanguy Le Turquais, tous deux issus du Mini. Dès leur première année en Figaro, ils ont fait des très belles performances, ils sont quasiment tête de série, ce qui prouve le bien-fondé de la Classe Mini.

« Le format de la course me plait énormément »

Je connais Jean-René Guilloux depuis les années 2000. A l’époque on courrait le Tour de France à la Voile ensemble. C’est un vrai plaisir pour moi de revenir naviguer avec lui. Il m’avait fait essayer son bateau, un pogo3, avant de l’acheter. C’est pratiquement la seule expérience que j’ai du Mini ; Ça me fait très plaisir de revenir naviguer avec lui.
Ce qui est sûr, c’est que j’adore le format de la course. C’est typiquement le genre de parcours que j’affectionne avec des parties techniques autour des îles, un format court sur 2 jours, en double en plus…ça va être top. J’espère juste qu’il fera beau, j’ai l’impression que les bateaux mouillent pas mal… il ne faudra pas que j’oublie ma combi sèche 😉

*Nicolas Lunven rentre tout juste de Nouvelle-Zélande où il disputait la 6è étape de la Volvo Ocean Race en tant que navigateur sur le bateau « Turn the tide on plastic » skippé par Dee Cafari. Nicolas remplaçait depuis le début de la course, Brian Tompson, alors blessé.